Le parcours inspirant de Jordan Soudjoukdjian, entrepreneur passionné par l’immobilier et le courtage.
Vous avez commencé votre carrière dans l’immobilier après votre école de commerce. Pourquoi ce choix ?
JS : Dès ma sortie d’école de commerce en 2002, j’ai tout de suite opté pour l’immobilier. C’est un secteur qui m’a toujours attiré et passionné. Pendant huit ans, j’ai eu l’opportunité d’explorer ses multiples facettes : la vente d’ancien, en participant à la création d’une franchise Guy Hoquet à Meudon, la vente de neuf, la chasse d’appartements, ou encore le développement foncier. Ce métier me convenait parfaitement, d’autant qu’il me permettait de continuer à pratiquer une autre passion : le tennis.
La liberté d’organisation qu’offre ce métier m’a permis de fréquenter les clubs et tournois, ce qui a enrichi mon réseau sportif et amical, un atout précieux dans mon développement professionnel.
Qu’est-ce qui vous a conduit à devenir courtier en prêts immobiliers ?
JS : En 2009, j’ai vécu un tournant décisif. Après une défaite lors d’un tournoi de tennis, je me suis remis en question sur la suite de ma carrière. En parcourant le net, je suis tombé sur une annonce pour un poste de courtier en prêts immobiliers. Intrigué, je me suis renseigné et j’ai réalisé que ce métier était fait pour moi. C’était la parfaite combinaison de toutes les compétences et expériences que j’avais acquises.
Le processus a été rapide : candidature envoyée, entretien dès le lendemain avec Frank Lévy et Joël Boumendil, et quelques jours plus tard, j’étais recruté. C’est là que j’ai compris qu’une ou deux rencontres professionnelles peuvent vraiment changer une vie.
Comment décririez-vous vos premières années en tant que courtier ?
JS : J’ai eu la chance d’évoluer dans un environnement très bienveillant avec une équipe dirigeante pédagogue et conciliante. Cela m’a permis de m’intégrer rapidement dans ce métier dynamique et varié, où j’ai collaboré avec des notaires, banques, assureurs, apporteurs d’affaires, acheteurs et vendeurs.
Pourquoi avoir quitté cette première structure pour vous lancer dans l’entrepreneuriat ?
JS : Avec le départ des fondateurs historiques, l’organisation interne a changé, et l’ambiance familiale s’est transformée. Cela ne correspondait plus à ma vision du métier. En 2019, avec deux associés et amis de longue date, nous avons décidé de lancer MYTOTEM. Notre objectif était clair : recréer un modèle familial et bienveillant, tout en intégrant les compétences et expériences acquises.
Quel est le concept de MYTOTEM ?
JS : Nous avons voulu offrir bien plus qu’un simple service de courtage. Notre ambition est d’accompagner nos clients à chaque étape : chercher leur bien, le négocier, le réhabiliter, le financer, puis éventuellement le revendre ou le mettre en location. Ce modèle global, centré sur la synergie entre expertise patrimoniale et immobilière, a rencontré un réel succès dès ses débuts.
Comment avez-vous géré les défis récents du marché immobilier ?
JS : Les trois premières années ont été marquées par une croissance à deux chiffres, avec l’ouverture de quatre points de vente et 41 collaborateurs. Mais les 18 derniers mois ont été plus complexes à cause de la conjoncture. Grâce à notre modèle basé sur la diversification, nous avons pu traverser cette période difficile. Aujourd’hui, l’activité reprend, et cela renforce notre conviction que notre structure est résiliente et pérenne.
Quelle est votre vision pour l’avenir ?
JS : Mon ambition est de montrer à mes confrères, courtiers ou agents immobiliers expérimentés, qu’en rejoignant une structure comme MYTOTEM, ils peuvent capitaliser sur leurs réseaux tout en boostant leur chiffre d’affaires. Nous ne sommes pas de simples « néo-courtiers », mais un regroupement d’experts, animé par des valeurs humaines fortes et une exploitation intelligente des réseaux personnels.
Un dernier mot pour conclure ?
JS : Dans notre métier, la clé du succès réside dans l’humain, la passion et la collaboration. C’est en restant fidèle à ces valeurs que nous continuerons à grandir, ensemble.